En 1786 un modèle réglementaire d’épée vit le jour suivi d’un autre en 1796. Ces épées étaient censées être des armes de combat mais elles étaient relativement fragiles et n’étaient pas faites pour le corps à corps.
Cavalié Mercer, qui commandait une batterie d’artillerie à cheval lors de la bataille de Waterloo, raconte d’ailleurs « qu’il ne pouvait y avoir de plus inutile ou de plus ridicule que le « vieux » modèle réglementaire d’épée pour les officiers, il n’était bon ni pour couper, ni pour pointer et qu’il était parfaitement encombrant… ». Néanmoins, le modèle 1796 resta en service pendant presque 25 ans.
Parallèlement à ce modèle commença à se développer l’usage de porter un sabre à la place d’une épée chez les officiers de l’infanterie légère. Ils adoptaient en fait certains usages de la cavalerie légère et, ceci, pour se démarquer des officiers commandant les compagnies ordinaires des régiments d’infanterie.
Suite à cet effet de mode et à cet usage qui se généralisait auprès des officiers d’infanterie légère, le département du commandant en chef de l’armée britannique, autorisa, en 1799, le port du sabre à la place de l’épée, pour les officiers d’infanterie légère et pour les officiers des grenadiers.
Aucun modèle réglementaire n’était alors précisé. Ce n’est qu’en 1803 (le 18 mars) que le modèle réglementaire de sabre pour officiers d’infanterie légère ou de grenadiers, fut adopté. Les officiers d’infanterie de ligne conservaient l’épée du modèle de 1796. Il s’agit donc bien d’un sabre à lame courbe et non d’une épée.